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Figure 3.1A. Schéma d’une petite portion d’une fibre musculaire squelettique montrant son attachement au tendon (à gauche).
Cette cellule est recouverte d’une membrane basale et contient plusieurs noyaux situés à la périphérie du cytoplasme. Certaines cellules satellites sont insérées sous la membrane basale et peuvent servir à la régénérescence de cellules musculaires endommagées. Le cytoplasme contient des myofibrilles striées par les bandes A et I (voir la figure 3.6). Les myofibrilles sont plus ou moins cylindriques. Au point d’insertion des fibres musculaires au tendon la surface de la cellule musculaire montre, en microscopie électronique, d’innombrables prolongements filiformes qui permettent l’ancrage des muscles au tissu conjonctif.
Figure 3.1B. Schéma de quelques fibres musculaires cardiaques.
Ces fibres musculaires striées sont relativement courtes et attachées les unes aux autres à leurs extrémités au niveau des disques intercalaires transversaux. Un ou deux noyaux occupent le cytoplasme central de chaque cardiocyte. Les myofibrilles sont de tailles variables. Les plus grosses sont à proximité de la membrane cytoplasmique. La membrane basale qui recouvre la surface du cardiocytes est absente des disques intercalaires.
Figure 3.1C. Schéma d’un faisceau de fibres musculaires lisses.
Chaque cellule possède un seul noyau au centre du cytoplasme. Ce cytoplasme contient des myofilaments qui ne sont pas groupés en myofibrilles comme c’est le cas des cellules musculaires striées. Des petits corps fusiformes distributés dans le cytoplasme et des minuscules plaques denses accolées à la membrane cytoplasmique servent de sites d’insertion des myofilaments. Ces structures ne sont pas bien visibles en microscopie optiques.
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